Ayat al kursiy

Publié le par waliya

اللَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ الْحَيُّ الْقَيُّومُ لَا تَأْخُذُهُ سِنَةٌ وَلَا نَوْمٌ لَهُ مَا فِي السَّمَاوَاتِ وَمَا فِي الْأَرْضِ مَنْ ذَا الَّذِي يَشْفَعُ عِنْدَهُ إِلَّا بِإِذْنِهِ يَعْلَمُ مَا بَيْنَ أَيْدِيهِمْ وَمَا خَلْفَهُمْ وَلَا يُحِيطُونَ بِشَيْءٍ مِنْ عِلْمِهِ إِلَّا بِمَا شَاءَ وَسِعَ كُرْسِيُّهُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ وَلَا يَئُودُهُ حِفْظُهُمَا وَهُوَ الْعَلِيُّ الْعَظِيمُ

Allâhu là ilâha illâ huwa al-hayyu al-qayyûmu, là ta'huduhu sinatun wa là nawmun lahu mâ fi assamâwâti wa mâ fi al-ardi, man dâ al-ladï yasfa`u `indahu illà bi-idnihi ya`lamu mâ bayna `aydihim wa mà halfahum wa là yuhitûna bi-Say'in min `ilmihi `illâ bimâ sâ'a wasi`a kursiyyuhu as-samâwâti wa al-arda wa là ya'ûduhu hifzuhumâ wa huwa al-aliyyu al-'azim

« Allâh ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même “Al-Qayyoûm”. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône « Kursî », déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand. »


Ubay Ibn Ka'b - رَضِيَ الله عَنْهَ - rapporte ceci :

« Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - m'a demandé : Quel est le plus grand verset du Livre de Dieu ? J'ai répondu : Dieu et Son Messager le savent mieux que quiconque. Il a répété sa question plusieurs fois. J'ai répondu finalement : C'est le verset du Trône. Il m'a dit alors : Félicitations pour ta science, Ô Abul Mundhir ! Par Celui qui détient le sort de mon âme, ce verset possède une langue et deux lèvres qui sanctifient le Roi au pied du Trône. » 

Ce Hadîth est recensé par Ahmad Ibn Hanbal dont nous suivons ici sa propre version et par Muslim, Abû Dawûd, Ibn adh-Dharis, Al-Harawî et Al-Hakîm. 

Ce verset protège des Jinn, du matin au soir, et du soir au matin, celui qui le récite. 



Le même 'Ubay - رَضِيَ الله عَنْهَ - rapporte également qu'il avait un gros récipient rempli de dattes qu'il surveillait de temps a autre. Constatant que la quantité de datte avait diminué, il s'est mis un soir à surveiller l'endroit. Tout d'un coup, il vit apparaître une bête ayant la taille d'un jeune adolescent. Ubay poursuit alors son récit en disant : J'ai salué et cette bête a rendu la salutation. J'ai dit : Qui es-tu ? Es-tu un Jinn ou un humain ?
Elle m'a dit : Un Jinn. J'ai dit : Fais voir ta main. Elle me l'a tendue, et j'ai constaté que sa main était des poils de chien. J'ai dit : Est-ce ainsi que les Jinn sont crées ?
La bête m'a dit : Les Jinn savent qu'il y a pas parmi eux plus terrible que moi. J'ai dit : Qu'est-ce qui t'a poussé à faire ce que tu as fait ?
La bête répondit : On m'a rapporté que tu es un homme qui aime faire l'aumône. Aussi avons-nous voulu toucher à ta nourriture. J'ai dit : Qu'est-ce qui nous protège de vous ?
La bête répondit : C'est Ayatu l-Kursî qu se trouve dans la Suratu l-Baqara (La vache).

Celui qui le récite le soir est protège de nous jusqu'au matin, et celui qui le récite en se réveillant le matin est protège de nous jusqu'au soir.

Le lendemain, matin Ubay rapporta cet épisode au Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - qui lui a dit ceci :
« Ce Jinn dit vrai, le pervers, bien qu'il soit un menteur. » 

Ce Hadîth est recensé par An-Nassâ°î, Abû Y'alâ, Ibn Hibbân, Abu l-Shaykh, Tabarânî, Al-Hakîm, Abû Nu'aym et bayhaqî. 


Al-Asqa' al-Bakri - رَضِيَ الله عَنْهَ - rapporte ceci:
« Le Prophète - صَلَّى الله عَلَيْهِ وَ سَلَّمَ - était venu les voir dans la Suffa (abri a l'entrée de la Mosquée) des émigrés (al-muhâjirûn) Un homme lui demanda : Quel est le plus grand verset du Qur'an ? Le Prophète lui a dit : C'est le verset suivant : Dieu ! Point de divinité à part Lui, le Vivant,Celui qui subsiste par lui-même « al-Qayyum » . Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n'embrassent que ce qu'Il veut. Son Trône « Kursî » déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, l'Inaccessible » (Qur'an : 2/255), c'est-à-dire ayatu l-Kursî.

Ce Hadîth est recensé par al-Bukhârî dans son Histoire, par Tabarânî et par Abû Nu'aym avec une chaîne de transmetteurs sûrs.

Ce verset équivaut au quart du Qu'rân. 

Anas - رَضِيَ الله عَنْهَ - rapporte ceci :

« L'Envoyé de Dieu a dit un jour à l'un de ses compagnons : Ô Untel ! Es-tu marié ?
L'homme répondit : Non, Je ne possède rien pour pouvoir me marier.
Il lui dit : Tu connais par cœur la surat Al-Ikhlass (Le Culte Pur), n'est-ce pas ?
L'homme répondit : Certes, oui.
Il lui dit : Elle constitue le quart du Qu'rân. Puis il lui dit : Tu connais par cœur la Surat Al-Zalzala (Le Tremblement de terre), n'est-ce pas ?
L'homme répondit : Certes, oui.
Il lui dit : Elle constitue le quart du Qu'rân. Puis il lui dit : Tu connais par cœur la surat Al-Nasr (Le Secours), n'est-ce pas ?
L'homme répondit : Certes, oui.
Il lui dit : Elle constitue le quart du Qu'rân. Puis il lui dit : Tu connais par cœur Ayatu l-Kursî, n'est-ce pas ?
L'homme répondit : Certes, oui.
Il lui dit : Ce verset constitue le quart du Qu'rân. Puis il lui dit : Marie-toi, marie-toi, marie-toi (trois fois). » »

Ce Hadîth est recensé par Ahmad Ibn Hanbal



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